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Afrika 2022-2023
Départ 13 octobre 2022


1ème partie -  Angola

Namibie - Angola
Du 13 octobre au 17 novembre 2022

Nous sommes arrivés le jeudi matin 13 octobre à Windhoek. Comme d'habitude, Mandfred le responsable du storage où notre Land cruiser nous attend, vient nous chercher à l'aéroport et nous enmène retrouver notre véhicule. La batterie est déchargée, mais à l'aide des câbles, la voiture démarre immédiatement. Tout est en ordre, nous pouvons rejoindre l'Urban Camp.
Le lendemain, après avoir fait nos courses, nous partons déjà direction Rundu où nous avons prévu de changer nos 4 pneus et nos batteries.


Nous prenons des petites pistes, et notre premier pique-nique est déjà dans un endroit perdu, on aime ça !
A Hochfeld, un endroit perdu au milieu de nulle part, nous trouvons un adorable campsite où nous pouvons griller notre filet de boeuf acheter le matin.


Des magnifiques Jacaranda bordent le camping
Et les cactus sont en fleurs
Très beaux paysages le long de la piste qui longe le plateau du Waterberg. Nous aurions aimé faire le tour jusqu'au plateau, mais nous sommes juste arrivés trop tard pour le dernier "safari" de la journée; interdiction d'y aller avec des véhicules privés.
Un très joli emplacement pour passer la nuit, un peu à l'égard de la piste, très tranquille.

Près de Rundu, chez nos amis Helene & Arno

C'est toujours avec grand plaisir que nous retrouvons Helene & Arno et leur magnifique emplacement en bordure de l'Okavango, avec vue sur l'Angola


La région de Caprivi est reconnue pour posséder les spécimens de serpents les plus dangereux. Par chance, celui-ci, un Mole snake / Pseudaspis cana, n'est pas venimeux, toutefois une morsure n'est pas très agréable ! Il était intéressé par les oeufs des poules. Je l'ai découvert près du poulailler, il avait mangé tous les oeufs !!

Helene a une très bonne maitrise et connaissance de tous les serpents, et en quelques manipulations, elle l'a mis dans une boîte pour le libérer dans un endroit éloigné de la maison.



A Rundu, comme prévu, nous Land Cruiser reçoit 4 nouveaux pneus
Nous changeons également toutes nos batteries afin d'être sûres de ne pas avoir de problème en Angola.
Bien que Kurt débranche totalement les batteries avant de laisser la voiture au storage, ça reste un point faible dans ces pays lorsque la voiture est immobilisée plusieurs mois.
Chez Arno, nous remplissons nos bouteilles de gaz. Celles à remplir au congélateur, l'autre au soleil, et ça fonctionne tip-top !


Notre dernière nuit en Nambie, nous la passons au campsite d'un petit lodge près de Rundu et profitons de manger au restaurant sur la magnifique terrasse.


Angola

L'Angola a réouvert ces frontières seulement en mai 2022, après 2 ans de fermeture à la suite du virus du Covid. Ces deux années ont été terribles pour toute l'activité touristique qui s'était bien développée depuis la fin de la guerre civile en 2002. La plupart des établissements touristiques que nous avons trouvés étaient délaissés et en mauvais état; en général les propriétaires avaient quitté les lieux et il ne reste qu'un gardien qui se débrouille avec les moyens du bord... Vraiment très dommage !
De plus, ce n'est pas facile de trouver des endroits sympas pour passer la nuit, mise à part le bord de mer, car il y a des villages partout, la population est très dense, toutefois très accueillante. Donc un peu stressant parfois, mais ce pays est magnifique et il mérite d'être visité !


Nous choisissons de passer par le petit poste frontière de Katuitwi, à 170 km de kilomètre à l'Ouest de Rundu.
Des connaissances suisses ont passé par le gros poste frontière de Santa Clara quelques jours auparavant et se sont fait "plumer" par des passeurs et douaniers par très sympas. Nous préférons passer par un petit poste tranquille, quitte à faire 220 km de mauvaise piste.
Le passage des deux douanes est expédié en 1h.15, change y-compris. Les Angolais n'ont même pas demandé à voir nos certificats Covid, que nous avions pris soin d'effectuer à Rundu, car officiellement ils sont toujours obligatoires pour entrer en Angola... Nous avons juste dû payer la "Road Tax" env. E. 15.-, normal.


En recherchant sur internet, j'avais trouvé les coordonnées de Stefan van Wyk, (stefan@angola-uncharted-safari.com), un gars très sympa qui possède la réserve de Cuatir dans la région que nous traversons, ainsi qu'un petit campement à Menongue.
Nous avons choisi de passer voir sa réserve. Après 3 heures de mauvaise piste pour effectuer les 105 km depuis la frontière, nous arrivons au bac qui nous permet de traverser le fleuve Cubango (le fleuve Okavanko en Namibie) et ainsi poursuivre en direction de la réserve. Donc c'est à la tombée de la nuit que nous arrivons au bac. Pas de problème, quelqu'un nous attend pour nous faire traverser.


Après la chaude journée de nous venons de vivre, cette petite traversée au coucher du soleil est rafraîchissante. Arrivés de l'autre côté, par d'autre solution que la marche arrière pour sortir du bac.


Ensuite encore 42 km de piste sablonneuse pour atteindre à la réserve. Après quelques kilomètres, juste avant la tombée de la nuit, nous trouvons un endroit agréable pour passer la nuit.
Le lendemain, nous arrivons à la réserve et Pedro nous emmène à notre campement, dans une jolie clairière.



En bordure de la rivière Cuatir, une magnifique plaine accueille toutes sortes d'annimaux.

Nous avons vu principalement des impalas et des antilopes rouannes ou antilope cheval, mais il y a aussi des léopards, des guépards et probablement un lion. Il a été vu dernièrement près de la réserve.

C'est une réserve privée, pour y accéder, il faut impérativement prendre contact avec Stefan au préalable.

Nous avons payé seulement le campement, 6'000 Kwz, env. Euro 12.-, et on a donné quelque chose à la personne qui nous à fait traverser.


Rouannes antilopes ou antilope cheval (Hippotragus equinus)


A notre retour, quelques coups de klaxons et quelqu'un vient nous chercher avec le bac.


Les enfants sont contents de faire un petit tour en bateau !




Encore 120 km de mauvaise piste pour atteindre Calundo, mais il y a plein de jolis villages typiques et les paysages sont très variés.

A partir de Calundo, une bonne route nous emmène à Menongue, encore 135 km avant de trouver la première station d'essence, à Menongue, mais pas de problème pour nous, nous en avons encore assez.


Menongue

A Menongue, nous allons directement à la Villa Menongue, où Stefan a une maison d'hôte et accueille également les visiteurs qui désirent camper dans son jardin. Il nous met à disposition les sanitaires d'une chambre. Stefan est super sympa et nous donne plein de bons conseils et informations; il s'organise pour nous trouver une SIM card Unitel pour internet.


On savait que le carburant était beaucoup moins cher en Angola, mais quelle bonne surprise de constater que le diesel (Gasòleo) est à moins de E. 0,30 le litre ! Donc on fait le plein, 164 litres pour env. Euro 42.- !
Stefan nous met à disposition un de ces employés pour aller faire notre assurance voiture et ainsi que du change... toute une histoire, pas aussi facile qu'au Sénégal !


Pour acheter des kwanzas, monnaie angolaise
L'employé vient avec nous, on va chercher un de ces copains dans un quartier de la ville; ce dernier monte également en voiture avec nous, et appelle un autre collègue pour lui fixer un rendez-vous. Arrivés dans une sorte de marché, les deux collègues, ainsi que l'employé, comptent chacun les kwanzas que nous souhaitons acheter, nous contrôlons et donnons les dollars correspondants. Ils sont très satistaits de ce petit business, nous avons obtenu un très bon cours, tout le monde est content !
Je ne sais pas comment on aurait fait sans l'aide de Stefan, car les banques ne font pas de change...


Une fois que tout est organisé, nous quittons la ville direction Lubango. A mi-chemin, nous trouvons une place dans les bois à l'écart des villages pour passer la nuit. Pas évident à trouver, car il y a du monde partout. Avant la tombée de la nuit, deux jeunes viennent amicalement nous rendre visite, puis encore 2 autres. On essaye de communiquer en Portugais avec l'aide des traducteurs de nos portables, mais pas évidement, nous ne comprenons pas un mot de portugais ! Quand la nuit est tombée, ils rejoignent leur village et on ne verra plus personne. Ce genre de rencontre va se passer à plusieurs reprises lors de nos bivouacs. Aucun problème, mais c'est vrai que le soir, après une bonne journée de route, on aime bien prendre notre apéro tranquillement...


Péage pour passer un barrage (pont), nous avons payé quelques centimes...


Scènes de la vie quotidienne africaine, semblables à beaucoup d'autres pays d'Afrique.... Les motos "Keweseki" sont très populaires en  Angola.




Enormément de jeunes utilisent des motos pour se déplacer où faire le taxi.
Joào Lourenço est l'actuel président de l'Angola est également du MPLA, Mouvement populaire de libération de l'Angola.
Le MPLA est au pouvoir depuis la fin de la guerre civile en 2002.
La guerre a débuté immédiatement après l'indépendance obtenue du Portugal en 1975. Avant cette date, l'Angola a déjà connu une guerre de décolonisation entre 1961 et 1974.
A partir de 1975, une guerre civile s'ensuit entre les deux principaux mouvements de libération, soit le MPLA et l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola). Un conflit dirigé par les USA, avec le soutien de l'Afrique du Sud (UNITA), contre le bloc communiste mené par l'URSS, représenté sur le terrain par Cuba (MPLA).
Dans la plupart des régions que nous avons traversées, les villages arborent le drapeau du MPLA avec l'étoile, comme sur la photo avec le président. Celui de l'Angola est comme celui-ci :




Lubango

Stefan nous a donné l'adresse d'un de ses copains qui habite à Lubango et qui, comme lui, est équipé pour recevoir des voyageurs. Une belle pelouse ainsi qu'un chien adorable nous attendent. Sinon, très difficile de trouver un endroit pour camper à Lubango. Contact par WhatsApp à Mr. Duran 0027 72 221 3478.


Nous faisons une petite visite rapide de la ville et allons en haut de la colline où se trouve la statue du Chris (monumento Cristo Rei) qui domine la ville. Vue sur toute la cité.


A une vingtaine de kilomètre de Lubango, on peut admirer la vue sur la plaine depuis la fissure volcanique de Tundavala.
La route qui va de Lubango à Namibe descend la falaise de 1'000 mètres par un col,  Serra da Leba Pass. Une succession de lacets très spectaculaires.

Une centaine de kilomètres avant d'arriver à Namibe, nous faisons un bivouac dans la brousse et nous avons la visite de 3 hommes en habit traditionnel, torse nu, jupe en tissus WAX, machette attachée à la taille et pieds nus. Nous essayons de communiquer avec les quelques mots de portugais que nous connaissons, mais apparemment ils ne comprennent rien et ne font que rigoler. Je leurs donne 3 oeufs qui me restait et au bout d'une vingtaine de minutes, qui nous ont parues bien longues, ils sont repartis dans la brousse... ensuite, on n'a plus revu personne.


Nous passons par la ville de Namibe, qui ne nous a pas trop emballée et continuons par la côte, qui est très belle. Cette fois, nous trouvons un endroit magnifique pour passer la nuit, dans une crique au bord de la mer, avec de belles falaises de chaques côtés. Aucune visite, nous passons une nuit bien agréable. On aurait pu se baigner, mais le temps était un peu mitigé et pas super chaud. On aura d'autres occasions !





Lucira, un petit village de pêcheur adorable et tranquille
Nous voulons essayer de rejoindre une baie magnifique, Binga Bay, l'une des plus belle d'Angola semble-t-il, mais l'accès est payant, et même pour une heure, il nous faudrait débourser le double du prix que l'on paye en général pour un camping. On essaye de négocier, mais nous ne tombons pas d'accord. On repart en prenant une photo de loin.

En revanche, nous avons la chance de voir au même moment des baleines passer ! Magique !
Ca valait quand même le déplacement !



Jolie petite crique près de Benguela. Nous passons la nuit dans un campement abandonné


A Lobito, nous pouvons dormir sur la plage, à côté d'un restaurant qui malheureusement est fermé pour cause de vacances, mais le gardien nous assure que nous sommes en sécurité.
Nous nous offrons un excellent restaurant quelques centaines de mètres plus loin. Ici, nous retrouvons du luxe à l'européenne, d'ailleurs les restos sont aussi chers que chez nous... Cependant, dès que l'on sort du resto, dans la rue, la pauvreté est frappante.
En sortant de la ville de Lobito, route principale
Après la pluie, le marché se transforme en un terrain boueux...
J'aime acheter mes fruits et légumes aux vendeuses en bordure de route, toutefois ce n'est pas facile d'obtenir de petites quantités...

Une magnifique gorge entre Lobito et Sumbe. Les premières pluies remplissent les rivières.


Peu avant Sumbe, encore un campement que les propriétaires ont délaissé, Posada do Wembele, toutefois ils essayent de rénover. L'établissement est en activité, ils ont quelques chambres à louer. Cependant, pour le camping, nous devons utiliser les WC et douches des employés, très rudimentaires, mais ce qui ne nous dérange pas. Les employés sont très sympas et nous mangeons un bon poisson avec des frites et tomates, accompagné de quelques bières, le tout très bon marché.
La mer est délicieuse, nous nous baignons le soir et le matin avant de repartir. On regrette presque de ne pas être restés une nuit supplémentaire.


J'avais très envie de voir les tortues de mer déposer leurs oeufs sur la plage, c'est le début de la saison. Nous allons visiter un centre qui protège les tortues. Un monsieur très sympathique nous fait visiter le centre et nous donne des explications, mais malheureusement, il ne parle que le portugais et nous ne comprenons pas grand-chose. A l'aide de nos traducteurs, nous arrivons à poser quelques questions. Les femelles ont commencé à déposer leurs oeufs la nuit sur la lacune, entre 85 à 200 par tortue, dans un trou qu'elles referment. Une ou deux fois par semaine, ils vont récolter les oeufs qu'ils placent dans des caisses avec du sable. Après 45 à 60 jours, les petites tortues commencent à sortir. Elles seront relâchées à la mer.
Les tortues ne viennent pas toutes les nuits et il semblerait qu'il ne devrait pas en avoir ces prochains jours, c'est pourquoi nous ne restons pas. Dommage.






Très belle végétation avant Luanda

Cabo Ledo
Pour la première fois, nous retrouvons une ambiance de bord de mer comme on en a l'habitude chez nous !
Capo Ledo est une station balnéaire près de Luanda, la capitale. Nous sommes surpris par le monde, bien que ce ne soit pas un week-end, mais nous apprenons que c'est un jour de fête nationale et tous les gens de Luanda qui en ont les moyens, viennent se détendre ici.

Nous buvons une bière au bar de la plage et allons chercher un endroit plus tranquille pour passer la nuit.


Juste derrière la coline, il y a un endroit où on peut camper tranquillement, sur le parking de la plage Ecosurf. Il y a encore beaucoup de monde, mais en fin d'après-midi le parking est vide. Nous rencontrons nos premiers touristes en angola, des overlanders allemands, qui voyagent comme nous avec un Land Cruiser mais avec une grosse cellule.


Le lendemain matin la plage est déserte et on apprécie de pouvoir nager tranquillement dans une mer délicieuse. Cette plage est réputée pour avoir l'une des plus longue vague de surf. Mais aujourd'hui, pas terrible pour le surf... la mer est calme.
Des tortues viennent également déposer leurs oeufs ici, ils sont aussi récoltés par une association.



Juste avant Luanda, magnifique paysage lunaire, Miradouro da Lua


Luanda

A Luanda nous allons dans un "camping" appartenant à Luis qui adore les overlanders, étant lui-même un voyageur. Rien de spécial, mais lui et sa femme sont très sympathiques et si quelqu'un a des problèmes mécaniques il a tout ce qu'il fait pour réparer.
WhatsApp : 00244 926 722 772



Juste au Nord de Luanda, un cimetière de bateaux...
Nos chères bouteilles de PET !


Kurt est un peu trop sûr de lui en voulant s'avancer sur la plage alors que je lui dis de virer à droite... On avait les pneus encore gonflés à 3 - 3.5, donc dégonflage, dégager les roues, ça ne suffit pas,... alors il faut sortir les plaques... En plus, la marée montait... donc pas de temps à perdre !



Depuis Luanda, nous partons dans le centre du pays direction les cascades de Canlandula. Impossible de trouver un coin pour passer la nuit, la végétation est très dense, nous nous arrêtons dans une station-service et demandons si nous pouvons dormir là. Le sécuritas, équipé d'un fusil, nous autorise à rester et demande 1'000 kwz, soit env. E. 2.-. En début de soirée, nous sommes très tranquilles, par contre dès que la nuit tombe, plusieurs camions s'arrêtent pour dormir également et repartent de bonne heure le matin.
Ca nous est arrivés encore à 2 autres reprises de passer la nuit dans une station-service, car rien d'autre ne se présentait.



Route principale...
On se croirait en pleine forêt vierge. Ces paysages nous font penser au Togo.




Kalandula waterfalls -  Cascades de Calandula
La 2ème ou 3ème plus large cascade d'Afrique: 400 de largeur et 105 mètres de hauteur

De tout beauté, spectaculaire, ça vaut vraiment le détour !! En plus nous avons eu la chance d'avoir l'arc en ciel, fabuleux !
On peut la voir des deux côtés, par un détour de 35 km

De l'autre côté, depuis le lodge. La piscine est incroyable, encore jamais eu une piscine avec une vue aussi extraordinaire !
Possibilité de passer la nuit sur le parking en payant 10'000 kwz.

Une piscine pour cochons avec une vue exceptionnelle !! :)
Notre deuxième touriste !
Adrian est un "youtubeur". Il est parti d'Algérie en juillet 2022 avec sa femme et son Hilux aménagé d'une cellule faite lui-même. Ils ont réussi à franchir la frontière qui était fermée à Tindouf, le  PK75, pour entrer en Mauritanie, ça leur a coûté beaucoup d'argent et demander beaucoup de patience, enfin bref... pour plus d'infos, lire le détail sur Algerie2019.html.
Sa femme est tombée enceinte en cours de route et lui a continué le voyage à travers l'Afrique tout seul. Il a prévu de rejoindre l'Afrique du Sud, mais le cadre de son Hilux (acheté d'occasion en Europe) est complètement cassé et ressoudé de partout, après 16'000 km... la cellule était un peu trop lourde le cadre.




Jour de lessive
Régulièrement nous voyons de vieux tanks abandonnés en bordures de routes


Début de saison des pluies. Je ne n'ose même pas imaginer cette piste en pleine saison de pluie !
Entre Malanje et Mussende, les derniers 75 km sont comme ça.



Une région montagneuse magnifique entre Gabela (à l'Ouest de Quibala), Seles et Cassongue. La route est sinueuse et la végétation luxuriante. Une des plus belles régions jusqu'à présent !


Partout des sortes de monolithes impressionnants et de jolis villages


La Fazienda Rio Uiri - Enfin un camping digne de ce nom ! Les propriétaires, Odette et Mario, sont adorables et se plient en quatre pour nous rendre service. Nous pouvons nous installer sur une place en haut d'une colline avec une vue incroyable sur des monolithes. Il y a également un restaurant où nous avons très bien mangé. Ils louent aussi des bungalows.


C'est une ferme qui produit toutes sortes de fruits et légumes, mais en particulier du café. Les jardins sont verdoyants.


Des fleurs incroyables belles, des roses de porcelaine !

Des ananas et des papayes à profusion !

Ils ont une grosse production de café


Nous avons passé deux jours très agréables dans cette hacienda




Nous poursuivons en direction le Sud au travers de cette belle région
Toujours et encore des tanks abandonnés...


Une particularité qui m'a frappée en Angola, les enfants qui en ont les moyens, vont à l'école avec leur propre chaise ! Nous avons observé ça dans tout le pays, y-compris dans des grandes villes. Ceux qui n'ont pas de chaise doivent s'assoir par terre à l'école.


Lorsque l'on s'arrête, les enfants aiment nous observer, mais ne nous dérangent pas. Dans les régions retirées, ils ne sont pas encore habitués aux (idiots de) touristes qui leurs jettent des bonbons ! Parfois, ils nous demandent si on a de l'eau, et lorsque on leur donne une bouteille, ils la vident d'un coup !
Surprenant, au milieu de petits villages, il n'est pas rare de voir une belle église, sans doute construite à l'époque coloniale.


Namibe, le désert du Namibe -  Parc national de Iona

Le port de la ville de Namibe
Surprenant de voir cette magnifique Lincoln Continental à la station d'essence de Namibe !

Désert du Namibe


La plante de Welwitscha Mirabilis se trouve uniquement dans le désert du Namibe, qui commence en Namibie et se poursuit en Angola.
Ces deux spécimens, trouvé au détour d'une piste, sont particulièrement imposants est extrêmement vieux, plusieurs centaines d'années voir peut-être mille. Dès les premières pluies, elle commence à fleurir et grandit quelques millimètres par an.


Arco

Arco est une jolie oasis à 75 km au Sud de Namibe réputée pour ces rochers en forme d'arc. Son lac est asséché en ce moment, mais après la saison des pluies il est plein.

Petite balade, accompagné d'un guide, dans un site exceptionnel.


Colinas


Fabuleux de faire un bivouac au milieu de ces canyons orange du site de Colinas



Piste direction l'entrée du parc national de Ioan
Parc national de Ioan - Encore un bivouac de rêve dans une grotte
La grotte du mont Gola, près de Espinheira

Et voilà l'embouchure du fleuve Cunene, côté Angolais !
Le fleuve Cunene; de l'autre côté c'est la Namibie


Nous trouvons par hasard un emplacement exceptionnel pour passer la nuit. On ne s'approche pas trop du fleuve avec le Land Cruiser, car c'est très sablonneux et pendu. Bien que l'endroit soit fantastique, nous n'avons pas envie de rester planté ici plusieurs jours, au cas où on n'arrivait pas à remonter !
Malgré le risque qu'il pourrait y avoir des crocodiles, Kurt se baigne; je préfère me rafraîchir et me laver depuis le bord, tout en regardant bien autour de moi.


Une rencontre improblable au milieu du désert ! Lorsque l'on connaît les pistes qui amènent jusqu'ici, on se demande bien comme cette limousine a pu arriver là !

Grace aux informations reçues par l'un de nos "followers", Eduardo, nous avons une explication:
Ce véhicule appartenait certainement à un portugais qui a fui la guerre en 1975. Ils étaient environ 200 personnes, avec 61 véhicules de tout genre (camions, Land Rover et aussi quelques voitures légères), à fuir la guerre civile en Angola par le désert du Namibe. Ils ont traversé le Cunene à son embouchure avec un radeau qu'ils ont construits sur place, et ensuite ont longé la Skeleton Coast en Namibie (Terra Bay, Cape Cross, Hentie Bay, Swakopmund) jusqu'à Walvis Bay. Ils ont été aidés par l'armée Sud-Africaine qui, à l'époque, administrait ce territoire. Ce périple a pris 21 jours. La plupart de ces portugais ont été envoyés au Portugal, d'autres, qui avaient une expérience professionnelle qui pouvait être utile aux Sud-Africains, ont pu rester, regroupés dans un camp de réfugiés à Tsumeb.

Merci Edouardo pour ces précieuses informations et pour les photos d'archives !




Photos d'archives




Nous quittons le parc en direction de Cahama, par une piste très cassée sur une centaine de kilomètres.


Nous faisons un bivouac en pleine "pampa"  au milieu de nulle part, et à la suite d'un petit contrôle de routine, Kurt s'aperçoit que les 4 attaches de notre réservoir à eau (110 l.) sont cassées, et que ce dernier repose sur le pot d'échappement !
Heureusement, le réservoir n'est que très peu abîmé et Kurt trouve une solution pour le refixer provisoirement afin de pouvoir continuer. Il a dû démonter les coffres sur le côté pour accéder au réservoir et a travaillé tard le soir et tôt le matin. Mais sa réparation a tenu jusqu'à Rundu (Namibie), où il a pu faire une réparation qui ne devrait plus jamais poser de problème !



A la suite de ce problème, nous décidons de rejoindre la Namibie au plus vite, c'est à dire 2 ou 3 jours plus tôt que prévu. Depuis Xangango, nous prenons la piste qui mène à la petite frontière de Omahenene, au Sud de Calueque. La petite piste sablonneuse, et parfois boueuse, est bordée d'une centaine de baobabs énormes et magnifiques. La plupart sont en fleurs.


Fleurs de baobab
Le fruit du baobab




Il y a des choses qui nous ont surprises en Angola et que l'on a pas compris:

Par exemple, nous vu dans plusieurs petites villes qui nous semble sans aucun intérêt, ces mêmes trois grands Hôtels, partout identiques, soit trois IU (rose) ou trois IKA (jaune), parfois deux fois trois hôtels dans la même petite ville... On se demande bien pourquoi ??? Dans tous les cas, ce n'est pas pour les touristes de passage !

Peut-être une mine de diamant ou de pétrole dans les environs ??


Un autre mystère:
ce sont ces gares démesurées, fraichement construites, au milieu du nulle part, soit en plein désert, soit en pleine brousse, parfois près d'un tout petit village...
Il y a certainement des projets en cours...
Nous avons pu en observer beaucoup entre Lubango et Namibe.



Si vous avez des réponses ou explications à ces mystères, merci de nous envoyer un message à info@isakurt.ch




Nous sommes actuellement à Rundu et poursuivons sur le Botswana la semaine prochaine, fin novembre.








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